Illustration of a fatal radiation-induced lung aneurysm: Is central lung stereotactic radiotherapy to be banned? Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): B. Ledoux, M. Dupont, F. Duplaquet, L. Pirard, S. Ocak, M. Wanet, V. Remouchamps Abstract
Stereotactic body radiation therapy is still controversial for inoperable patients with central lung lesion. We report the case of a 59-year-old woman with previous history of head and neck squamous cell carcinoma who was treated by lung stereotactic body irradiation for an inoperable lymph node in station 10R. One year after, a fibroscopy showed a necrosis of the right main bronchus mucosae and the CT showed a radio-induced aneurysm protruding into the right inferior lobular bronchus. The patient eventually died a few hours later with a massive haemoptysis. This case highlights the potential toxicity of central lung stereotactic body radiation therapy and raises the question of its legitimacy.
Résumé
La radiothérapie stéréotaxique pulmonaire reste actuellement une technique controversée chez les patients inopérables atteints d’une lésion pulmonaire centrale. Nous rapportons le cas d’une femme de 59 ans ayant un antécédent de carcinome épidermoïde ORL qui a été prise en charge par radiothérapie stéréotaxique pulmonaire pour un ganglion lymphatique inopérable en station 10R. Un an plus tard, une fibroscopie a révélé une nécrose de la muqueuse de la bronche principale droite et la scanographie a révélé un anévrisme radio-induit faisant protrusion dans la bronche lobulaire inférieure droite. La patiente est finalement décédée quelques heures plus tard d’une hémoptysie massive. Ce cas met en évidence la toxicité potentielle de la radiothérapie stéréotaxique pulmonaire centrale et soulève la question de sa légitimité.
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Protontherapy versus best photon for mediastinal Hodgkin lymphoma: Dosimetry comparison and treatment using ILROG guidelines Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): L.M. Abbassi, F. Goudjil, A. Arsène-Henry, R. Dendale, Y.M. Kirova Abstract
The purpose of this work was reducing treatment-related toxicity for Hodgkin lymphomas using practical procedure inspired by the ILROG guidelines. Reporting the first case of localized Hodgkin lymphoma treated with protontherapy in France. A 24-year-old female with mediastinal, bulky, localized, mixed-cellularity, classic Hodgkin lymphoma required an involved-site radiation therapy after complete response following polychemotherapy. Three-dimensional conformal radiation therapy was not acceptable due to high doses to breasts, heart and lungs. We realized a four-dimensional computed tomography (CT) to evaluate target movements and another CT with gating and breath-hold technique. Delineation was performed on both CT using the initial fluorodeoxyglucose positron-emission tomography/CT. One dosimetric plan with rotational intensity-modulated radiation therapy with a helical Tomotherapy© was realized and compared to another one with conformational protontherapy. Ninety-five percent of the planning target volume was covered by 98 and 99% of the prescribed dose with protontherapy and helical Tomotherapy©. Protontherapy provided the best organ at risk protection. Lung and heart protections were better with protontherapy: lung mean dose (3.7 Gy vs. 8.4 Gy) and median dose (0.002 Gy vs. 6.9 Gy), heart mean dose (2.6 Gy vs. 3.7 Gy). Breast sparing was better for both breasts using protontherapy: right breast mean dose (2.4 Gy vs. 4.4 Gy) and left (1.9 Gy vs. 4.6 Gy). The biggest difference was seen with low doses, which were better with protontherapy: volume of lung receiving 5 Gy was 17.5% vs. 54.2% with Helical Tomotherapy©. In view of these results, we decided to treat our patient with protontherapy using respiratory assessment. We delivered 30 Gy (15 fractions) using protontherapy with one direct anterior field using pencil beam scanning and deep inspiration breath-hold technique. We observed only grade 1 skin erythema during treatment and no toxicity during early follow-up.
Résumé
L’objectif de ce travail était de diminuer la toxicité tardive liée aux traitements des lymphomes de Hodgkin médiastinaux grâce à la protonthérapie et présenter le cas de la première patiente irradiée par protons en France en s’appuyant sur les recommandations de l’International Lymphoma Radiation Oncology Group (ILROG). Notre patiente de 24 ans devait recevoir une radiothérapie de type involved-site après une polychimiothérapie ayant permis une rémission complète métabolique. Des doses importantes au cœur, aux poumons et aux seins ne permettaient pas de retenir une radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle par photons. Nous avons réalisé un scanographie quadridimensionnelle pour évaluer les mouvements du volume cible et une seconde scanographie utilisant la technique d’asservissement respiratoire avec inspiration bloquée. La délinéation a été réalisée sur les deux scanographies après fusion des images de la tomographie par émission de positrons-tomodensotométrie réalisée avant le traitement. Une dosimétrie d’irradiation conformationnelle avec modulation d’intensité rotationnelle hélicoïdale par Tomotherapy© sur la première scanographie a été comparée à une dosimétrie de radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle par protons sur la seconde. Quatre-vingt-quinze pour cent du volume cible prévisionnel étaient couverts par 98 et 99 % de la dose prescrite respectivement avec la protonthérapie et la tomothérapie. La protonthérapie permettait la meilleure épargne des organes à risque, notamment des poumons avec une dose moyenne de 3,7 Gy contre 8,4 Gy et médiane de 0,002 Gy contre 6,9 Gy, et du cœur avec une dose moyenne de 2,6 Gy contre 3,7 Gy. La protection des seins était également meilleure avec la protonthérapie, la dose moyenne à droite étant de 2,4 Gy contre 4,4 Gy, et 1,9 contre 4,6 Gy à gauche. La différence la plus importante était notée sur la distribution des faibles doses avec un volume pulmonaire recevant 5 Gy de 17,5 % avec la protonthérapie contre 54,2 % avec la tomothérapie. À la lumière de ces résultats, nous avons décidé de traiter notre patiente par protons. Nous avons délivré 30 Gy en 15 fractions en utilisant une dosimétrie des protons avec un champ direct antérieur, avec les techniques de pencil beam scanning et d’asservissement respiratoire avec inspiration bloquée. Nous n’avons observé qu’une toxicité cutanée de grade 1 durant le traitement et aucune toxicité lors de la surveillance précoce.
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Utilisation de nanoparticules comme agent radiosensibilisant en radiothérapie : où en est-on ? Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): C. Verry, E. Porcel, C. Chargari, C. Rodriguez-Lafrasse, J. Balosso Résumé
La nanomédecine a connu un développement important depuis les années 2000 et ce n’est que très récemment que deux nanoparticules métalliques ont fait leur apparition dans des essais cliniques chez l’homme. Le mécanisme d’action de ces agents radiosensibilisants repose sur la présence d’atomes avec un numéro atomique (Z) élevé permettant un dépôt de dose plus important dans la tumeur lors de l’irradiation. La première nanoparticule qui a été utilisée chez l’homme est NBTXR3, composée d’hafnium (Z = 79), en injection intratumorale dans le traitement des sarcomes. Une autre nanoparticule à base de gadolinium (Z = 64), l’AGuIX, a été utilisée en injection intraveineuse dans le traitement des métastases cérébrales. Les premiers résultats cliniques sont prometteurs en termes de faisabilité, de tolérance et d’efficacité en témoigne le nombre importants d’essais cliniques en cours. Les enjeux actuels pour le développement des nanoparticules résident dans : leur capacité de ciblage des cellules cancéreuses, leur biodistribution dans l’organisme, leur toxicité éventuelle et leur production industrielle. Dans les années à venir, les schémas d’administration et les meilleures combinaisons possibles avec la radiothérapie devront être définies en lien avec la recherche fondamentale.
Abstract
Nanomedicine has undergone significant development since the 2000s and it is only very recently that two metallic nanoparticles have emerged in clinical trials. The mechanism of these radiosensitizing agents is based on the presence of atoms with a high atomic number (Z) allowing a higher dose deposition into the tumor during irradiation. The first nanoparticle used in humans is NBTXR3, composed of hafnium (Z = 79), with intratumor injection for the treatment of sarcoma. Another gadolinium-based nanoparticle (Z = 64), AGuIX, has been used for intravenous injection in the treatment of brain metastases. The preliminary results are promising in terms of feasibility, safety and efficacy, as evidenced by the significant number of ongoing clinical trials. The upcoming challenges for the development of nanoparticles will be the targeting of cancer cells, their biodistribution into the body, their eventual toxicity and their industrial production. In the coming years, modalities of administration and optimal combinations with radiotherapy should be defined in connection with fundamental research.
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Intelligence artificielle et radiothérapie : quelles bases et quelles perspectives ? Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): A. Burgun Résumé
L’intelligence artificielle est une notion hautement polysémique. Pour réaliser un raisonnement complexe dans la vie réelle, et s’adapter à des connaissances et des situations nouvelles, deux grandes approches sont développées en informatique : les réseaux de neurones basés sur le modèle connexionniste (deep learning) pour l’apprentissage, et les méthodes symboliques et logiques capables de travailler à un niveau abstrait de description et de raisonnement. Les algorithmes d’intelligence artificielle reproduisant les processus de déduction, induction et abduction ont des applications en radiothérapie. Combinés à la radiomique, les réseaux de neurones ont obtenu de bons résultats en classification d’images, traitement du langage naturel, phénotypage à partir des dossiers patients, adaptation des traitements. Les approches logiques ont produit des ontologies formelles, des algorithmes déterministes pour la décision et des méthodes de vérification de cohérence des systèmes complexes. Une intelligence artificielle hybride conjuguant apprentissage et logique est nécessaire pour réaliser des tâches complexes allant au delà de l’intelligence artificielle qui réalise des tâches restreintes et spécialisées. Combinée à des modèles formalisant les connaissances physicobiologiques, l’intelligence artificielle est au cœur de nouveaux outils comme les jumeaux numériques (digital twins) nécessaires à la médecine de précision en oncologie.
Abstract
Artificial intelligence is a highly polysemic term. In computer science, with the objective of being able to solve totally new problems in new contexts, artificial intelligence includes connectionism (neural networks) for learning and logics for reasoning. Artificial intelligence algorithms mimic tasks normally requiring human intelligence, like deduction, induction, and abduction. All apply to radiation oncology. Combined with radiomics, neural networks have obtained good results in image classification, natural language processing, phenotyping based on electronic health records, and adaptive radiation therapy. General adversial networks have been tested to generate synthetic data. Logics based systems have been developed for providing formal domain ontologies, supporting clinical decision and checking consistency of the systems. Artificial intelligence must integrate both deep learning and logic approaches to perform complex tasks and go beyond the so-called narrow artificial intelligence that is tailored to perform some highly specialized task. Combined together with mechanistic models, artificial intelligence has the potential to provide new tools such as digital twins for precision oncology.
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Irradiation des aires ganglionnaires prophylactiques pour le cancer du sein Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): M. Rogé, S. Thureau, J. Dampierre, B. Dubray, S. Rivera Résumé
La radiothérapie adjuvante est un élément central de la prise en charge des cancers du sein localisés. Les méta-analyses de l’Early Breast Cancer Trialist's Collaborative Group (EBCTCG) ont démontré une diminution du risque de rechute locorégionale et de décès après une radiothérapie mammaire. Le traitement des aires ganglionnaires en prophylactique dans le cancer du sein a également montré un bénéfice dans plusieurs grands essais randomisés. À l’heure de la radiothérapie tridimensionnelle et avec modulation d’intensité, la question des volumes est essentielle et il est nécessaire d’harmoniser les pratiques pour pouvoir évaluer et comparer les résultats de la radiothérapie tant en termes d’efficacité que de toxicité. Par ailleurs, le choix de l’irradiation des aires ganglionnaires reste difficile et nécessite d’évaluer la balance bénéfice/risque pour chaque patient car, en augmentant le volume irradié, le risque de toxicité radio-induite augmente. La sélection des patientes qui relèvent de ce traitement est primordiale. L’objectif de cet article est de présenter la définition des volumes des aires ganglionnaires, les indications de leur irradiation, les bénéfices attendus et les effets secondaires potentiels au décours de celle-ci.
Abstract
Adjuvant radiotherapy is a key treatment in early-stage breast cancer. The meta-analysis by the Early Breast Cancer Trialist's Collaborative Group (EBCTCG) has demonstrated a decreased risk of locoregional relapse and death after whole-breast radiotherapy. Prophylactic lymph nodes irradiation in breast cancer has also proven to be beneficial in several therapeutic trials. At a time when three-dimensional conformal radiotherapy has become the standard procedure and with the development of intensity-modulated radiation therapy, defining nodal volumes is essential and practices should be harmonized to assess and compare the efficiency and toxicity of radiotherapy. Furthermore, the indication of lymph nodes irradiation has to take into account the risk/benefit balance as expanding the irradiated volume can increase radio-induced toxicity. Selection of patients receiving this treatment is essential. The aim of this update is to define nodal volumes, to precise the indications of their irradiation and to present the expected benefits as well as the potential side effects.
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Radiothérapie des oligométastases : interactions/séquences avec thérapies systémiques, exemple du cancer du rein Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): M. Wespiser, M. Goujon, T. Nguyen Tan Hon, T. Maurina, F. Kleinclauss, G. Créhange, A. Thiery-Vuillemin Résumé
Cet article est une revue de la littérature qui a pour objectif de clarifier la place des traitements systémiques et des traitements locorégionaux, en particulier la radiothérapie et la chirurgie, dans la prise en charge des patients atteints de cancer du rein oligométastatiques. Nous avons sélectionné des articles d’intérêts publiés dans des revues référencées dans la base de données Medline. Nous avons aussi analysé les recommandations en lien, du National Comprehensive Cancer Network (NCCN) 2019, de l’European Association of Urology (EAU) de 2019, de l’European Society of Medical Oncology (ESMO) de 2019, de l’Association française d’urologie (Afu) de 2018, ainsi que certains résumés de congrès internationaux. Les principaux traitements évalués étaient la chirurgie et la radiothérapie. Nous avons défini les différents scénarii classiquement rencontrés en pratique clinique. L’évolution des thérapies systémiques (augmentation de la survie globale et du taux de réponse) accroîtra probablement le nombre de patients potentiellement accessibles à des traitements locorégionaux. L’analyse complète de la littérature souligne la place des traitements locorégionaux quels que soient les scenarii évoqués. Les données concernant la radiothérapie stéréotaxique retrouvaient un taux de contrôle local systématiquement au-delà de 70 % dans l’ensemble des études, avec une réponse qui se maintenait à distance avec un impact positif sur la survie globale et la survie sans progression. L’amélioration de la survie globale par l’enchaînement séquentiel des diverses classes thérapeutiques, confirme la nécessité d’une optimisation des traitements locorégionaux dans le modèle du cancer du rein oligométastatique. Le dogme de radiorésistance doit définitivement être mis de côté avec les techniques d’irradiation actuelles.
Abstract
This article is a review of the literature that aims to clarify the place of systemic and locoregional treatments, with a focus on radiotherapy and surgery in the management of patients with oligometastatic kidney cancer. We have selected articles of interest published in Medline indexed journals. We have also analysed the related guidelines: National Comprehensive Cancer Network (NCCN) 2019, European Association of Urology (EAU) 2019, European Society of Medical Oncology (ESMO) 2019, Association française d’urologie (Afu) 2018 as well as some abstracts of international congresses. The main treatments evaluated were surgery and radiotherapy. We defined the different scenarios conventionally encountered in clinical practice. The evolution of systemic therapies (increased overall survival and response rate) is likely to increase the number of patients potentially accessible to locoregional treatments. The complete analysis of the literature underlines the place of locoregional treatments whatever the scenarios mentioned. Data on stereotactic radiotherapy found a local control rate consistently above 70% in all studies with a maintained response and positive impact on overall survival and progression-free survival. The improvement of overall survival by sequential use of the various therapeutic classes confirms the need for optimization of locoregional treatments in the model of oligometastatic kidney cancer. The dogma of radioresistance must definitely be set aside with current irradiation techniques.
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Imagerie inter- et intrafractions en radiothérapie stéréotaxique extracrânienne : quelles solutions pour quelles tumeurs ? Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): D. Gensanne, A. Hadj Henni, Y. Lauzin, P. Clarisse, S. Thureau Résumé
Un contrôle rigoureux de la position de la tumeur est une étape indispensable lors de traitements de stéréotaxie extracrânienne. La présence de forts gradients de dose implique un haut niveau de précision faute de quoi les conséquences sur le traitement et sur les organes à risque peuvent être lourdes. Pour limiter ces incertitudes, l’utilisation d’une imagerie entre et pendant les fraction est fortement recommandée. Les différents dispositifs d’imagerie disponibles sur les appareils de traitements sont présentés et leurs performances respectives sont discutées. Des propositions en termes de systèmes d’imagerie sont données en fonction du type de localisation prises en charge par radiothérapie stéréotaxique extracrânienne.
Abstract
Due to high dose gradients, stereotactic body radiation therapy requires high precision in the location of the tumour. Uncertainties in the positioning can introduce serious damage on organs at risk and consequently can reduce tumour local control. A better tumour location can be achieved by controlling its position with an efficient inter and intrafraction imaging procedure. The various imaging techniques available on treatment systems are presented and performances are discussed. Finally, propositions are given in terms of imaging system according to the location treated by stereotactic body radiation therapy.
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DNA repair inhibitors to enhance radiotherapy: Progresses and limitations Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): S. Ferreira, M. Dutreix Abstract
Radiotherapy is one of the most common form of treatment in oncology care. Indeed, radiotherapy proved to be very effective in treating a wide range of malignancies. Nevertheless, certain tumours are intrinsically radioresistant or may evolve to become radioresistant. Resistance to radiotherapy is often associated with dysregulated DNA damage response and repair. Recently, a number of strategies have been developed to improve radiotherapy efficacy by targeting the DNA damage response and repair pathways. Ongoing clinical trials showed the potential of some of these approaches in enhancing radiotherapy, but also highlighted the possible limitations. Here, we will describe (i) the main mechanisms involved in double-strand break repair; (ii) available strategies that target these DNA repair processes to improve radiotherapy and (iii) the clinical outcomes and challenges that have emerged so far.
Résumé
La radiothérapie est l’une des formes de traitement la plus couramment utilisée dans la prise en charge des cancers. En effet, la radiothérapie s’est révélée très efficace dans le traitement d’un large éventail de tumeurs malignes. Néanmoins, certaines tumeurs sont intrinsèquement radiorésistantes ou peuvent évoluer pour le devenir. La résistance à la radiothérapie est souvent associée à une dérégulation de la réponse aux dommages de l’ADN et de leur réparation. Récemment, plusieurs stratégies ont été développées pour améliorer l’efficacité de la radiothérapie en ciblant ces voies. Les essais cliniques en cours ont démontré le potentiel de certaines de ces approches pour améliorer les résultats de la radiothérapie, mais ont également mis en évidence les limites possibles. Nous décrirons ici (i) les principaux mécanismes impliqués dans la réparation des ruptures double-brin; (ii) les stratégies disponibles qui ciblent les processus de réparation de l’ADN afin d’améliorer la radiothérapie et (iii) les résultats cliniques et les défis qui ont émergé jusqu’à présent.
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Hypofractionated radiation therapy for invasive breast cancer: From moderate to extreme protocols Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): S. Rivera, J.-M. Hannoun-Lévi Abstract
Adjuvant irradiation is the standard treatment after breast conservative surgery. Normofractionated regimen with an overall treatment time of 5 to 6 weeks is often considered as a limiting factor for irradiation compliance. In order to answer this issue, moderate and more recently extreme hypofractionated protocols appeared. We report here oncological outcomes and toxicity of hypofractionated breast irradiation. After defining the frame of moderate and extreme hypofractionated breast irradiations based on overall treatment time, patient selection criteria were listed. According to their levels of proof, the results of moderate and extreme hypofractionated breast irradiation were analysed. Overall treatment time for moderate hypofractionated breast irradiation ranged from 3 to 4 weeks, while for extreme hypofractionated breast irradiation, it was less than 1 week. For moderate hypofractionated breast irradiation, whole breast irradiation was currently performed with or without lymph node irradiation. Moderate hypofractionated breast irradiation has proven to be as safe and as efficient as normofractionated breast irradiation with level IA evidence. For extreme hypofractionated breast irradiation, phase III randomized trials confirmed that accelerated partial breast irradiation was non-inferior in terms of local control compared to normofractionated whole breast irradiation (with external beam radiation therapy and multicatheter brachytherapy), with similar acute and late toxicity. While the use of intraoperative breast irradiation remains under debate, new very accelerated partial breast irradiation (overall treatment time not exceeding 2 days) protocols emerged with encouraging results. Accelerated partial breast irradiation is warranted for extreme hypofractionated breast irradiation and is indicated for low-risk breast cancers. Moderate and extreme hypofractionated breast irradiation regimens are validated and can be routinely proposed according to patient selection criteria.
Résumé
La radiothérapie est le traitement standard après chirurgie conservatrice pour un cancer du sein. L’irradiation normofractionnée est considérée comme un facteur limitant d’adhésion au traitement du fait de son étalement sur cinq à six semaines. Pour réduire cette contrainte des protocoles d’irradiation hypofractionnée modérée, voir extrêmes ont été développés. Cet article a pour objectif d’en faire la synthèse. Après avoir défini l’irradiation hypofractionnée modérée et l’irradiation hypofractionnée extrême sur la base du temps total de traitement (étalement), les critères de sélection des essais ont été listés. Les résultats ont été analysés selon leur niveau de preuve. L’irradiation hypofractionnée modérée s’étale sur trois à quatre semaines alors que l’irradiation hypofractionnée extrême s’étale sur une semaine ou moins. Les volumes traités dans les essais d’irradiation hypofractionnée modérée comportent le sein ou la paroi et/ou les aires ganglionnaires. Il est démontré (niveau de preuve IA) que l’irradiation hypofractionnée modérée est aussi efficace et peu toxique que l’irradiation normofractionnée pour le sein seul. Une étude de phase III randomisée a confirmé que l’irradiation partielle accélérée (par curiethérapie multicathéters) n’est pas inférieure à l’irradiation normofractionnée (par radiothérapie externe) pour le contrôle local avec des effets secondaires aigus et tardifs similaires. L’irradiation partielle accélérée peropératoire reste débattue, mais l’irradiation partielle accélérée sur deux jours ou moins a été évaluée avec des résultats préliminaires prometteurs. L’irradiation partielle accélérée se justifie pour les schémas d’irradiation hypofractionnée extrême et est indiquée chez des patientes sélectionnées atteintes de cancer à faible risque. Les techniques d’irradiation hypofractionnée modérée et extrême sont validées dans les cancers du sein et doivent être proposées aux patientes correspondant aux critères de sélection.
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Plasmocytome solitaire osseux : expérience du service de radiothérapie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed-V de Rabat (Maroc) Publication date: December 2019 Source: Cancer/Radiothérapie, Volume 23, Issue 8 Author(s): Khalid Hadadi, M. Hommadi, Maroa Belemlih, Noha Zaghba, Abdelhak Maghous, El-Amin Marnouch, K.A. Saghir, Mohamed Elmarjany, Hassan Sifat, Mohamed Oukabli, Hamid Mansouri RésuméObjectif de l’étudeL’objectif principal de cette étude était de déterminer dans notre département le taux de survie sans progression du plasmocytome solitaire osseux et secondairement d’évaluer ses aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs.Patients et méthodesIl s’agit d’une revue rétrospective portant sur 12 patients suivis et pris en charge dans le service de radiothérapie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed-V de Rabat pour un plasmocytome solitaire osseux entre janvier 2012 et décembre 2018. L’âge moyen de nos patients était de 53,8 ans (extrêmes : 31–72 ans). La douleur était le signe révélateur le plus fréquent. Le siège des lésions était rachidien dans quatre cas, iliaque dans quatre, mandibulaire, costal, humérale et au niveau de l’astragale dans un cas respectivement. Tous les malades ont reçu une radiothérapie. Cette irradiation a été délivrée seule dans 60 % des cas ou associée à la chirurgie dans 40 % des cas. La dose moyenne de la radiothérapie était de 47,3 Gy (extrêmes : 45 à 50,4 Gy) et celle-ci a été délivrée par une technique de type arcthérapie volumétrique modulée chez dix malades et de radiothérapie conformationelle tridimensionnelle chez deux.RésultatsLe contrôle local, défini par une stabilité ou une régression radiologique, a été obtenu chez dix malades et quatre patients ont vu évoluer leur maladie vers un myélome multiple, dont deux sont décédés. La durée moyenne de suivi était 51 mois.ConclusionLa radiothérapie constitue le traitement de référence du plasmocytome osseux solitaire. Elle permet d’assurer le contrôle local dans 90 % des cas. Le pronostic est affecté par l’évolution vers le myélome multiple, ce qui justifie une surveillance rigoureuse après traitement et suggère une réflexion sur la place exacte de la chimiothérapie.AbstractPurposeThe primary objective was to determine in our department the progression-free survival rate of patients with solitary bone plasmocytoma and secondarily to evaluate its diagnostic, therapeutic and evolutionary aspects.Patients and methodsThis is a retrospective review of 12 patients monitored and treated in the radiotherapy department of the Mohammed-V military medical teaching hospital in Rabat for a solitary bone plasmocytoma between January 2012 and December 2018. The average age of our patients were 53.8 years old (range: 31-72 years old). Pain was the most common telltale sign. The site of the lesions was spinal in four cases, iliac in four cases, mandibular, ribal, humeral and at the level of the astragalus in one case respectively. All patients received radiotherapy. This irradiation was delivered alone in 60% of cases or associated with surgery in 40% of cases. The average dose of radiotherapy was 47.3 Gy (range: 45 to 50.4 Gy) and this was delivered by a modulated volumetric arc therapy technique in ten patients and conformal tridimensional radiotherapy in two patients.ResultsLocal control, defined by stability or radiological regression, was obtained in ten patients and four patients progressed to multiple myeloma, two of whom died. The average duration of follow-up was 51 months.ConclusionRadiation therapy is the standard treatment for solitary bone plasmocytoma. It ensures good local control in 90% of cases. The prognosis is affected by progression to multiple myeloma, which justifies rigorous monitoring after treatment and suggests a reflection on the exact place of chemotherapy. |
Medicine by Alexandros G. Sfakianakis,Anapafseos 5 Agios Nikolaos 72100 Crete Greece,00302841026182,00306932607174,alsfakia@gmail.com,
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Κυριακή 24 Νοεμβρίου 2019
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