La photo chimiothérapie extra-corporelle ; hier, aujourd’hui et demain Publication date: Available online 18 November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie Author(s): F. Heshmati |
Nodules scabieux de la verge chez un enfant Publication date: Available online 12 November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie Author(s): F. Frikha, E. Bahloul, K. Sellami, M. Amouri, H. Turki |
Réponse des auteurs à la correspondance à propos de l’article : « Place de l’Androcur® dans le traitement de l’alopécie féminine diffuse » Publication date: Available online 12 November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie Author(s): A.-D. Pham, B. Guillot, M. Beylot-Barry, O. Chosidow, P. Reygagne, P. Joly |
Carcinome basocellulaire pigmenté de la plaque aréolo-mamelonnaire chez un patient transplanté rénal Publication date: Available online 5 November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie Author(s): M. Lakhmiri, M. Meziane, K. Znati, B. Hassam, K. Senouci |
Développement, mise en œuvre et objectifs de CARADERM, réseau national cancers cutanés rares – partie carcinomes annexiels Publication date: November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 146, Issue 11 Author(s): A. Seris, M. Battistella, M. Beylot-Barry, S. Dalle, L. Mortier, C. Lebbé, A. Blom, E.-M. Neidhart-Berard, N. Kramkimel, A. Dupuy, O. Zehou, S. Dalac, M.-L. Jullie, B. Cribier, T. Jouary, Pour CARADERM, réseau de cancers rares dermatologiques (www.caraderm.org), le Groupe de cancérologie cutanée de la Société française de dermatologie RésuméIntroductionCARADERM (CARcinomes RAres en DERMatologie) est un projet national d’enregistrement et de suivi des cancers cutanés rares, labellisé par l’INCa (Institut national du Cancer) depuis 2014. Cet article présente le réseau CARADERM pour l’axe carcinomes annexiels. L’objectif principal de CARADERM est d’améliorer la prise en charge nationale des carcinomes cutanés annexiels.Matériel et méthodesUn double réseau de cliniciens et de pathologistes a été créé. Les données sont enregistrées dans une base sécurisée. Une RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) nationale de recours a été créée ainsi qu’une relecture nationale des cas complexes.RésultatsLe réseau CARADERM comporte 38 centres cliniques et 22 centres anatomopathologiques. De 2014 à 2017, 1598 patients avec un carcinome annexiel ont été inclus. L’âge médian était de 72 ans. Les sous-types tumoraux étaient 794 carcinomes sudoraux (50 %), 602 carcinomes pilaires (37,7 %) et 157 carcinomes sébacés (9,8 %). La chirurgie était le traitement de première intention pour 81 % des patients, dont 76,9 % avec une analyse standard des marges chirurgicales et 5,5 % avec une analyse exhaustive des marges de type micrographique. Une relecture nationale était réalisée pour 920 cas (57,6 %).DiscussionCARADERM est une réponse aux difficultés rencontrées dans la prise en charge des carcinomes annexiels. L’analyse des données recueillies devrait permettre une classification pronostique des carcinomes annexiels et l’émission de recommandations. La RCP nationale existante permet de discuter des cas complexes. Des projets de recherche thérapeutique et fondamentaux sont en cours (programme ACSé).ConclusionCARADERM est un réseau national de soins et de relecture anatomopathologique. Des données histologiques, pronostiques et thérapeutiques sont attendues dans les prochaines années.SummaryIntroductionCARADERM is a French national network that includes patients with rare skin adnexal neoplasms. The present paper describes only the adnexal neoplasm part of this network. The primary objective of CARADERM is to improve medical care for malignant skin adnexal neoplasms. A multidisciplinary review group and a centralized pathological review group have been set up.Patients and methodsA dual network of clinicians and pathologists has been set up. Data are recorded in a secure database.ResultsThe CARADERM network comprises of 38 clinical centres and 22 pathology centres. Between 2014 and 2017, 1598 patients with an adnexal neoplasm were included. Data of interest were documented in 80% of cases. Median patient age was 72 years. Major histological subtypes were sweat gland carcinomas (50%), hair follicle carcinomas (37.7%), and sebaceous gland carcinomas (9.8%). Surgery was the first-line treatment for 81% of patients, including 76.9% with standard surgical margin analysis, and 5.5% with exhaustive margin analysis. 920 patients (57.6%) underwent a national pathology review process.DiscussionThe CARADERM network aims at providing assistance in difficult situations concerning diagnosis and care in skin adnexal neoplasms. Analysis of the CARADERM data should allow the creation of a prognostic classification of these rare neoplasms together with recommendations. A national multidisciplinary consensus exists. Translational and therapeutic research is ongoing.ConclusionThe CARADERM network is currently recruiting and more data should lead to improved knowledge of these tumours in the coming years. |
Mélanome acral chez un patient atteint de kératodermie palmoplantaire de type mal de Méléda : une association fortuite ? Publication date: November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 146, Issue 11 Author(s): M. Korbi, G. Hickman, E. Routier, M. Bagot, E. Bourrat RésuméIntroductionLa survenue d’un mélanome acral sur une kératodermie palmoplantaire (KPP) de type « mal de Méléda » a été rarement décrite. Nous en rapportons un nouveau cas. Cette nouvelle observation fait discuter le caractère fortuit ou non de cette association.ObservationUn homme de 64 ans, d’origine algérienne, était suivi pour une maladie de Méléda familiale (MdM). Le diagnostic était clinique sur une KPP non syndromique, diffuse, transgrédiente et progrédiente. Après échec de l’acitrétine, qui n’avait pas empêché une évolution rétractile et mutilante de la KPP, plusieurs exérèses avec greffes de peau avaient été réalisées. À l’âge de 59 ans un mélanome acral lentigineux était diagnostiqué histologiquement sur une tumeur bourgeonnante ulcérée de la face dorsale de la première phalange du troisième doigt de la main droite, s’étendant à la face palmaire sur une zone non greffée. Le bilan d’extension révélait une métastase ganglionnaire axillaire droite. Le traitement était une amputation digitale du troisième doigt avec curage ganglionnaire, suivis d’une chimiothérapie adjuvante par dacarbazine. Le suivi à cinq ans montrait une rémission complète du mélanome.DiscussionLa MdM est une KPP héréditaire diffuse non syndromique en rapport avec des mutations du gène SLURP1. Le diagnostic clinique est possible sur un phénotype évocateur à l’âge adulte. La survenue, chez un sujet de phototype type IV, d’une KPP rare et d’un mélanome acral, forme rare de mélanome (1 à 7 %), suggère une association non fortuite. Cette association pourrait être expliquée par une dysrégulation immunitaire locale plus que par l’inflammation chronique.SummaryIntroductionDevelopment of acral malignant melanoma in Mal de Meleda is highly unusual. As far as we could ascertain, to date, only 10 previous cases have been published. Herein, we report a new case.ObservationA 64-year-old Algerian man was followed for familial Mal de Meleda. The diagnosis was based on clinical presentation as he had a non-syndromic hereditary foul-smelling and yellowish palmoplantar keratoderma transgrediens. After the failure of acitretin, which had not prevented retractile and mutilating progression of the palmoplantar keratoderma, he had undergone surgery with graft excision of both palms. At the age of 59 years, he presented a tumor on the dorsal aspect of the 1st phalanx of the 3rd finger of the right hand in a non-grafted area. The diagnosis of acral melanoma was confirmed histologically. The radiological findings showed a specific homolateral axillary adenopathy. He underwent digital amputation of the 3rd finger, with lymph node dissection and chemotherapy involving dacarbazine. Follow-up at 5 years showed complete remission of the melanoma.DiscussionMal de Meleda is a hereditary palmoplantar keratoderma due to mutation of the SLURP1 gene. Clinical diagnosis is based on the typical phenotype in adulthood. The occurrence of acral melanoma, which is a rare form of melanoma (1 to 7%), especially in the fingers, together with an unusual palmoplantar keratoderma in a subject of type IV phototype does not appear to be a chance event. This association seems to be the outcome of immune dysregulation rather than of chronic inflammation. |
Hypersensibilité retardée aux tatouages induite par un traitement combiné anti-BRAF/anti-MEK Publication date: November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 146, Issue 11 Author(s): E. Rohmer, J.-N. Scrivener, C. Schissler, B. Cribier, C. Lenormand RésuméIntroductionUne réaction inflammatoire survenant sur un site de tatouage ancien fait évoquer en premier lieu une sarcoïdose. Récemment ont été décrits deux cas de réaction d’hypersensibilité extrêmement retardée à l’encre de tatouage, dans un contexte de traitement anti-BRAF/MEK. Nous en rapportons une nouvelle observation.ObservationUn homme de 58 ans, porteur de trois tatouages à l’encre noire réalisés plus de vingt ans auparavant, était traité par dabrafénib et tramétinib pour un mélanome de stade IV. À deux mois de traitement, il voyait apparaitre des plaques érythémateuses infiltrées et douloureuses sur tous ses tatouages. La biopsie montrait un infiltrat lymphohistiocytaire périvasculaire non granulomateux avec des macrophages chargés de pigment noir exogène. L’arrêt du traitement permettait la régression rapide des plaques.DiscussionCe tableau est similaire à celui récemment décrit par Reinhard et al., où l’arrêt et la reprise du traitement par dabrafénib et tramétinib rythmaient les poussées de réaction inflammatoire sur deux tatouages anciens. Les propriétés immunomodulatrices de ce type de traitement pourraient contribuer à une perte de la tolérance immunitaire vis-à-vis de l’encre de tatouage, à l’origine de cette réaction d’hypersensibilité extrêmement retardée dans le temps. Cette troisième observation confirme qu’il s’agit d’une réaction médicamenteuse spécifique, dont les patients porteurs de tatouages chez qui ce traitement est envisagé doivent être informés.SummaryIntroductionFor inflammation of a tattoo occurring decades after its creation, sarcoidosis should be considered first of all. Two case of extremely delayed hypersensitivity tattoo reaction have been recently reported in patients treated with BRAF and MEK inhibitors. We report a similar new case strongly suggesting a specific effect of this drug combination.Patients and methodsA 58-year-old man bearing 20-year-old tattoos was treated with dabrafenib and trametinib for advanced melanoma. A painful erythematous swelling appeared on all the patient's tattoos two months later, while his general tolerance of the treatment was poor. Skin biopsy demonstrated perivascular lympho-histiocytic infiltrate without granuloma, but with prominent pigment-loaded macrophages. Inflammatory signs quickly regressed after drug discontinuation.DiscussionGreat similarity exists between this new case and the first reported case, in which a female patient presented painful infiltration of old tattoos following repeated reintroduction of dabrafenib and trametinib in a setting of advanced melanoma. The immunomodulatory properties BRAF/MEK inhibition may enhance loss of tolerance to tattoo ink, accounting for the extremely long time to reaction. This third case militates in favour of a specific drug-induced reaction, of which patients with tattoos should be informed when anti-BRAF/MEK therapy is being considered. |
Réaction d’hypersensibilité immédiate sévère avec urticaire de contact généralisée secondaire à l’application cutanée de perméthrine topique Publication date: November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 146, Issue 11 Author(s): L. Jelti, O. Bauvin, P. Joly, F. Tetart RésuméIntroductionLa perméthrine est un pyréthrinoïde de synthèse employé comme insecticide chimique, ayant l’AMM (autorisation de mise sur le marché) dans le traitement de la gale humaine depuis 2014. Nous rapportons un cas de réaction d’hypersensibilité immédiate (HSI) sévère avec urticaire de contact généralisée secondaire à l’application cutanée de perméthrine crème 5 % (Topiscab®).ObservationUne femme de 44 ans recevait un traitement par ivermectine orale, Topiscab® et lévocétirizine pour une suspicion de gale. Huit heures après la prise d’un comprimé de lévocétirizine et 5 h après l’application cutanée d’un tube de Topiscab® associée à la prise orale d’ivermectine, elle présentait une urticaire généralisée, des nausées, des diarrhées puis une perte de connaissance. Les prick-tests et tests de réintroduction orale de l’ivermectine et de la lévocétirizine étaient négatifs. On notait un érythème non significatif en regard du prick-test à la perméthrine. Le test ouvert d’application du Topiscab® était positif à 20 min, avec apparition d’une urticaire et le test ouvert à l’acide sorbique était positif à 2 h. Une exposition accidentelle de la patiente à de la perméthrine en spray a engendré secondairement une dyspnée avec récidive de l’urticaire.DiscussionDes symptômes bénins et transitoires sont régulièrement décrits après application de perméthrine topique (brûlures, paresthésies, majoration du prurit). Des réactions d’hypersensibilité retardée (eczéma de contact) sont également rapportées. Des cas exceptionnels de réactions d’HSI sévères ont été décrits à la suite d’une exposition professionnelle, par voie aéroportée, à des insecticides contenant des agents pyréthrinoïdes. Aucun cas d’HSI sévère secondaire à une application topique de perméthrine n’avait été rapporté jusqu’ici.SummaryBackgroundPermethrin is a synthetic pyrethroid used as a chemical insecticide that obtained an MA in the management of human scabies in 2014. We report a case of severe immediate hypersensitivity (IH) reaction with generalized contact urticaria secondary to the cutaneous application of 5% permethrin cream (Topiscab®).ObservationA 44-year-old woman with no personal history of atopy was treated with oral ivermectin, Topiscab® and levocetirizine for suspected scabies. Eight hours after taking a levocetirizine tablet and five hours after the application of a tube of Topiscab® together with oral ivermectin, she presented generalized urticaria, nausea and diarrhoea, followed by loss of consciousness. Skin prick-tests for ivermectin and levocetirizine were negative. We noticed non-significant erythema with permethrin. The open application test with Topiscab® was strongly positive at 20 min with the appearance of an urticaria plaque in the area of application. The open test with sorbic acid was positive at 2 h. Accidental exposure to permethrin spray caused dyspnoea and recurrence of urticaria.DiscussionMild and transient symptoms are regularly described after cutaneous application (burning, paraesthesia or increased itching). Delayed hypersensitivity reactions such as contact dermatitis have been reported in the literature. Exceptional cases of severe IH reactions have been described following occupational exposure to airborne pyrethroid insecticides. No cases of severe IH reaction secondary to application of topical permethrin have been reported. |
Syndrome d’Ekbom ou parasitose délirante : trois cas à Ouagadougou, Burkina Faso Publication date: November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 146, Issue 11 Author(s): N.-A. Ouédraogo, N.-N. Korsaga/Somé, D. Nanema, M.-S. Ouédraogo, S. Zéba Lompo, G.-P. Tapsoba, F. Traoré, A. Bamoko, N. Kaboret, F. Barro-Traoré, P. Niamba, A. Traoré RésuméIntroductionLe syndrome d’Ekbom est une affection rare, caractérisée par la conviction délirante d’avoir la peau infestée de parasites. Il est rarement rapporté en Afrique sub-saharienne. Nous en décrivons trois cas observés à Ouagadougou (Burkina Faso).ObservationsObservation 1 : une femme de la quarantaine, ménagère, isolée depuis l’abandon par son conjoint, consultait pour une sensation d’insectes sous la peau et des exulcérations. Les symptômes évoluaient depuis un an. Le diagnostic de syndrome d’Ekbom chez une patiente dépressive était retenu. Observation 2 : un homme de 45 ans, célibataire sans enfants, sans emploi, consultait en dermatologie pour une sensation de migration permanente d’insectes sous la peau, évoluant depuis six ans. Cette sensation exacerbée au niveau des zones pileuses entraînait une épilation régulière et des toilettes intempestives pour déloger les insectes. Observation 3 : une femme de 80 ans, veuve depuis trois ans, consultait pour une sensation d’insectes sous la peau évoluant depuis deux ans. Cette sensation était accompagnée d’un prurit intermittent. La patiente retirait de sa peau les « insectes », correspondant à des débris de peau, qu’elle nous apportait dans un sachet. Nous concluions à un syndrome d’Ekbom sur un terrain dépressif.ConclusionCes trois cas de délire d’infestation parasitaire observés à Ouagadougou confirment les principales caractéristiques cliniques du syndrome d’Ekbom et soulignent le rôle déclencheur possible de l’isolement affectif et financier, ainsi que de difficultés psychiques préexistantes, dans sa survenue.SummaryIntroductionEkbom syndrome is a rare disease characterized by a delusional conviction on the part of the patient of infestation with cutaneous parasites. It is rarely described in an African setting. Herein we report three cases observed in Ouagadougou.Patients and methodsCase 1: a 40-year-old housewife, living alone since her spouse left her, consulted for a feeling of insects under the skin and exulceration progressing over the previous year. A diagnosis was made of Ekbom syndrome in a depressed patient. Case 2: a 45-year-old bachelor, unemployed and with no children, consulted in dermatology for a sensation of continuous movement of insects under his skin, experienced over the previous six years. This sensation, which was worse in hair-covered areas, led to regular hair removal and untimely cleansing in a bid to dislodge them. Case 3: an 80-year-old patient, widowed for 3 years, consulted for a sensation of insects under her skin over the previous 2 years. This sensation was accompanied by intermittent pruritus and she removed the “insects” from her skin, which she brought to us in a sachet, but which in reality corresponded to debris of dead skin. We concluded on Ekbom syndrome in a depressive patient.ConclusionThese three cases of delusional parasitism observed in Ouagadougou, Burkina Faso, confirm the main clinical characteristics of Ekbom syndrome and underline the role of emotional and financial isolation, as well as pre-existing psychological difficulties, as potential triggers for this syndrome. |
Morsure d’araignée ou infection à Staphylococcus aureus producteur de toxine de Panton Valentine ? Publication date: November 2019 Source: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 146, Issue 11 Author(s): P. Del Giudice, T. Hubiche, A. Fribourd, J. Gillon, L. Roudière, R. Merle, A. Tristan, F. Vandenesch, V. Blanc-Amrane RésuméIntroductionLes araignées, en particulier celles du genre Loxoceles comme L. rufescens, endémique sur le pourtour méditerranéen, sont de plus en plus fréquemment rapportées comme étant responsables d’envenimations humaines dans le sud de la France. La symptomatologie la plus usuelle se traduit par un aspect de cellulite inflammatoire évoluant vers l’apparition secondaire d’un centre nécrotique.ObservationsNous rapportons quatre observations de lésions cutanées initialement considérées comme des morsures d’araignées du fait de leur survenue brutale, de leur caractère douloureux et de l’absence de cause évidente. L’étude clinique rigoureuse ainsi que le prélèvement local à visée bactériologique ont finalement permis de corriger le diagnostic initial en infections cutanées suppuratives à Staphylococcus aureus producteur de toxine de Panton Valentine.DiscussionCes observations ont l’intérêt de nous alerter sur une confusion possible entre morsure d’araignée et infections à S. aureus producteur de toxine de Panton Valentine.SummaryIntroductionSpiders, especially those of the genus Loxoceles such as L. rufescens, endemic in Mediterranean regions, are frequently reported as causes of venom poisoning in humans in the south of France. The most common signs consist of cutaneous necrosis presenting initially as inflammatory cellulitis and progressing towards the emergence of a necrotic centre.Patients and methodsWe report 4 cases, initially considered as spider bites due to their sudden occurrence and pain. Rigorous clinical examination coupled with collection of samples for laboratory analysis ultimately enabled the diagnosis to be corrected to one of suppurative skin infection caused by Staphylococcus aureus producing the cytotoxin Panton Valentine leucocidin.DiscussionThese observations highlight the potential for confusion between spider bites and infections with PVL-producing S. aureus. |
Medicine by Alexandros G. Sfakianakis,Anapafseos 5 Agios Nikolaos 72100 Crete Greece,00302841026182,00306932607174,alsfakia@gmail.com,
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Τρίτη 19 Νοεμβρίου 2019
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